WHD 2013

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Wednesday, June 26, 2013

 

Au Niger, d’un camp de réfugiés maliens, une voix se fait entendre


Par Shushan Mebrahtu, UNICEF

 
 
Alors que le conflit au nord du Mali s’est aggravé, Fadimata Agali, 15 ans, a été obligée de partir de sa maison de Menaka, abandonnant sa famille et ses amis.
 
Fadimata et sa grand-mère se sont enfuies à pied au Niger. Elles se sont installées dans une tente improvisée au camp de réfugiés de Mangaize, à proximité de la frontière. Aissata, 12 ans, la sœur de Fadimata, les a rejointes plus tard.
 
Cette petite famille est en train de s’adapter à la vie de ce camp de réfugiés du Sahara balayé par la poussière.
 
 
 

« Nous sommes tous séparés les uns des autres »

 
Selon les estimations du HCR, plus de 50 000 réfugiés maliens ont traversé la frontière pour se rendre au Niger. La plupart ont été accueillis dans des camps de réfugiés ou des communautés d’accueil, dans des régions durement touchées par des pénuries alimentaires répétées et où l’accès aux prestations sociales est difficile.
 
Dans le camp, Fadimata se sent suffisamment en sécurité, à l’écart des traumatismes qu’elle a subis au Mali. Elle est en train d’apprendre à vivre avec la douleur causée par la séparation d’avec sa famille, ses amis et son foyer dans un pays étranger, dans des conditions de vie difficiles.
 
« Au Mali, j’étais dans ma propre maison, » dit-elle. « Ici, je vis sous une tente très mal protégée du soleil. »
 
« Mon père et ma mère sont à Bamako, » ajoute-t-elle. « Le reste de ma famille est toujours à Menaka. Mon père a fui Menaka quand la guerre a commencé. Il est allé à Bamako et y a trouvé un travail… »
 
« Nous sommes tous séparés les uns des autres ». Chaque semaine, Fadimata va voir les nouveaux arrivants qui viennent de Menaka pour essayer d’avoir des informations sur sa famille, pour savoir s’il ne se passe rien de nouveau.
 

« Je ne veux pas manquer mes cours »

 
Fadimata fréquente l’établissement scolaire de second cycle de Mangaize qui est proche du camp et où elle est en huitième année. « Quand j’ai commencé les cours à l’école, je me suis sentie perdue, dit Fadimata. Je ne connaissais personne. » Au fil du temps, elle s’est fait de nouveaux amis parmi la communauté d’accueil.
 
« Je sais que certains enfants ne vont pas à l’école et préfèrent rester au camp, dit-elle. Mais je ne veux pas manquer mes cours. »
 
Fadimata raconte ses journées. « Les jours d’école, je me réveille tôt, autour de six heures du matin, dit-elle. Je prépare le petit déjeuner et nous mangeons. Je pars pour l’école à 7 h 10. La classe commence à 8 h. Pendant la pause, je prends mon déjeuner à l’école avec mes camarades. À 13 h, je retourne à notre tente. Si ma grand-mère est malade, je prépare à manger pour l’après-midi. Si elle se sent bien, elle prépare un repas et nous mangeons ensemble. »
 
« Pendant les week-ends, je vais dans le village chez mes camarades ou bien ils viennent ici au camp, » dit-elle.
 
Pouvoir aller en cours signifie que l’éducation scolaire de Fadimata connaîtra moins d’interruptions. Mais, pour elle et les autres enfants du camp, l’école apporte aussi un sentiment de structure qui contribue à rétablir une routine ; en retour, elle permet d’atténuer les effets persistants du conflit et de la vie au camp.
 

Une grande ville et la nostalgie du foyer

 
Fadimata et sa grand-mère se sont récemment rendues à Niamey, la capitale du Niger. Là, pour la première fois depuis qu’elle a quitté le Mali, elle a vu sa tante. Cela a aussi été sa première visite dans une grande ville. « Niamey n’est pas comme Menaka, ce n’est pas comme Mangaize, ce n’est pas comme Gao, » dit-elle. « À Niamey, il y a de nombreux véhicules et beaucoup de gens qui circulent dans la ville. »
 
Fadimata a été heureuse de reprendre contact avec sa tante et d’explorer la ville. Tandis qu’on la conduisait à travers les rues de Niamey et qu’elle achetait des cadeaux sur les marchés importants pour les envoyer chez elle, à sa famille, elle se sentait envahie de sentiments mitigés. Alors que les jours et les mois se sont écoulés le désir de voir sa famille n’a fait que croître.
 
Peu après sa rencontre avec du personnel de l’UNICEF, Fadimata pu se rendre à Menaka pour rendre visite à ses parents qui sont rentrés chez deux. Elle est actuellement en congés scolaires pour une période de deux mois. Fadimata retournera à Mangaize quand, en septembre, l’école rouvrira ses portes.
 
L’UNICEF, en partenariat avec le HCR, des ONG et le Gouvernement d Niger, continue d’apporter une aide humanitaire aux réfugiés venant du Mali. Au nombre des interventions, figure l’apport de prestations concernant la santé, l’alimentation, l’eau, l’assainissement et l’hygiène. L’organisation investit aussi dans l’avenir des enfants par l’accès à l’éducation et la protection de l’enfance.
 
L’objectif est que 11 500 garçons et filles puissent poursuivre leur éducation scolaire dans les camps et les écoles des communautés d’accueil, que 15 000 enfants bénéficient d’une prise en charge psychosociale grâce à des espaces amis des enfants et que 1010 650 personnes disposent d’eau potable et d’installations sanitaires. L’UNICEF exprime sa reconnaissance envers les donateurs pour leurs généreuses contributions qui ont rendu possible l’intervention actuelle.


Pour plus visitez www.unicef.org
Suivez Unicef sur Twitter

Wednesday, June 12, 2013

L’École de l’espoir assure l’éducation scolaire d’enfants maliens malentendants


By UNICEF


Comme tous les enfants, ceux qui sont handicapés sont dotés de nombreuses capacités mais ils sont souvent exclus de la société à la suite de discrimination ou de manque de soutien, ce qui les place parmi les enfants les moins visibles et les plus vulnérables de la planète.

Le 30 mai 2013, l'UNICEF a lancé son rapport phare, « La Situation des enfants dans le monde 2013 : les enfants handicapés ». Le rapport attire l'attention de la communauté internationale sur les besoins urgents d’une population trop souvent invisible.

Cela fait presque dix ans que des enseignants vont à la recherche d’enfants maliens malentendants dans les rues de Bamako, 19 d’entre eux ayant été leurs premiers élèves. Aujourd’hui, l’École de l’espoir veille à ce que ses 160 élèves reçoivent une éducation scolaire et jouent un rôle central dans leur famille.



« Au Mali, la discrimination contre les enfants malentendants est en déclin, » constate Moussa Sanogo, le directeur de l’École de l’espoir, située dans la capitale, Bamako. « Nous avons créé l’école en 1994 avec 19 élèves que nous, les enseignants, avions trouvés en allant dans les rues de Bamako, » dit-il.

« À cette époque, les enfants malentendants étaient dissimulés des regards, livrés à eux-mêmes. »
Au cœur de la famille

« À présent, poursuit Moussa Sanogo, il y a des écoles comme la nôtre dans chaque région du Mali et cela veut dire que chacun connaît quelqu’un qui est sourd. La situation s’est beaucoup améliorée, » ajoute-t-il.

L’école accueille aujourd’hui 160 élèves mais Moussa Sanogo a chaque jour affaire aux préjugés et à la souffrance qui entourent un handicap. « Il est fréquent pour le père d’accuser la mère de l’enfant, dit-il. Je passe mon temps à régler des disputes dans les familles quand, en réalité, ce que je veux faire passer, c’est qu’il est important de ne pas isoler l’enfant, de l’installer au cœur de la famille. »

Son message a clairement été reçu par Seydou Diarra, un électricien qui vit, avec son épouse Djita et leurs six enfants, dans le district de Magnambougou. L’an dernier, Seydou Diarra a suivi des cours de langue des signes chaque samedi matin à l’École de l’espoir où sa fille, Fatoumata, 11 ans, est élève.
 

La fille de son père


La maison des Diarra jouxte un marché très fréquenté. Ils partagent une cour avec une autre famille et, par conséquent, celle-ci est toujours occupée par une douzaine d’enfants. « Avec les autres, je m’occupe de Fatoumata, » dit Wassa, 15 ans, la plus âgée du groupe.

Quand on lui demande qui est son meilleur ami ou sa meilleure amie parmi ses frères et sœurs, Fatoumata désigne Bakary, un de ses frères qui a deux ans de plus qu’elle. Bakary sait un peu s’exprimer en langue des signes.

Comme beaucoup d’enfants maliens pauvres, Fatoumata reçoit tout un éventail de tâches ménagères à accomplir. C’est une affaire de fierté dans la famille qu’elle, comme les autres, aille faire les courses, fasse la lessive et vende même les confiseries à la noix de coco que fait sa mère.
Le lien très fort qui existe entre Seydou Diarra et Fatoumata est évident. « Je ne sais pas pourquoi mais même avant qu’elle ne tombe malade, nous nous comprenions parfaitement, dit-il. Elle avait seulement un an, elle m’appelait « papa » et elle m’apportait mes pantoufles quand je rentrais du travail. »

Fatoumata avait seulement un an quand elle est tombée malade, sans doute à cause d’une méningite, et a perdu l’ouïe.
 

La journée scolaire commence


Chaque matin, Seydou Diarra emmène sa fille à l’École de l’espoir en la plaçant à l’arrière de sa motocyclette.

La cour proprette de l’école et les classes parfaitement entretenues sont emplies des cris joyeux des enfants malentendants qui portent des sacs scolaires de l’UNICEF. Les bavardages en langue des signes à l’ombre d’un arbre sont interrompus par un spectaculaire geste de la main du directeur, Moussa Sanogo.

Les enfants se réunissent autour d’un petit jardin et chantent en langue des signes l’hymne national du Mali alors que le drapeau est hissé en silence.
 

Intensification des vaccinations, protection des droits


« Quelque 90% des élèves de l’École de l’espoir ont survécu à une méningite, une inflammation des membranes protectrices de la colonne vertébrale et du cerveau, » dit Moussa Sanogo. Au cours de ces dernières années, les campagnes de vaccination contre la méningite ont été intensifiées.

En 2011, l’UNICEF a touché près de 11 millions de Maliens de moins de 29 ans. À partir de 2014, la vaccination contre la méningite fera partie des campagnes de routine de la région.

Lors d’une visite à l’École de l’espoir, la Représentante de l’UNICEF au Mali, Françoise Ackermans, a lancé un appel pour que l’on redouble d’efforts en faveur des enfants handicapés. « La situation au Mali est similaire à celle des autres pays en développement. Nous ne savons pas vraiment combien il y a d’enfants handicapés. »

« Même aujourd’hui, beaucoup d’enfants handicapés sont cachés ou se trouvent dans les rues. Pourtant, ils ont les mêmes droits [que tous les enfants]. Nous devons les repérer. Nous devons épauler leurs familles et leurs communautés. »

« Les enfants devraient être à l’école. Ils devraient pouvoir jouer ensemble, grandir et devenir des citoyens, » dit-elle.



Thursday, June 6, 2013

Une petite fille souffrant de malnutrition, un an après


From CARE



En 2012, les membres de l'équipe de CARE rencontraient au Niger Firdaoussou, une petite fille d'un an, sévèrement sous alimentée. Firdaoussou a alors bénéficié du programme d'urgences mené par CARE lors de la grave crise alimentaire qui a touché le pays. Découvrez le témoignage de sa mère un an après.

« Ma fille revient de loin ... »



2013 / CARE / Niandou Ibrahim

« Ma fille revient de loin... Un vrai miracle » ne cesse de répéter Adama Issaka en cajolant Firdaoussou.
 
Firdaoussou a maintenant deux ans et elle revient effectivement de loin. De très loin même. Elle a 24 mois et a passé la moitié de sa vie à lutter contre la mort. Une victoire contre la faim qui est fêtée chaque jour avec sa mère dans une émouvante complicité, pleine de sourires, de clins d'œil, et de gestes de tendresse.
 
Firdaoussou est née en mai 2011 dans le village de Bongoukoirey, dans la région de Tillabery. Les 10 premiers mois de sa vie, nourrie au sein par sa mère, la petite fille grandit normalement. Son père, lui, passe la plupart du temps en Côte d'Ivoire. En mars 2012, Firdaoussou commence à souffrir de malnutrition.
 
« Un grand nombre d'enfants tombaient malade, dépérissaient, mourraient. J'ai désespéré un moment. Vers le mois d'août, je pensais que Firdaoussou allait mourir... elle avait tellement maigri », se souvient Adama avec tristesse.


8 mois sans réserves alimentaires


En mars 2012, une déclaration conjointe du Gouvernement nigérien, de l'OCHA (bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU) et d'ONG internationales tirait ainsi la sonnette d'alarme :
 
« La situation des populations, en particulier des femmes et des enfants, se détériore rapidement.... La combinaison d'un ensemble de facteurs - déficits agricole et fourrager de la saison dernière, flambée des prix des denrées alimentaires de base, baisse de la valeur du bétail et niveaux élevés d'endettement des ménages suite aux crises précédentes, a considérablement affaibli les revenus et l'accès à la nourriture de nombreuses familles. Pour ces personnes, la période de soudure a déjà commencé : elles n'ont plus de réserves alimentaires jusqu'à la prochaine récolte prévue en octobre. »



Renforcer les capacités de résilience sur le long terme face aux épisodes chroniques d'insécurité alimentaire



2013 / CARE / Niandou Ibrahim
 
Dans le village de Bongoukoirey, presque toutes les femmes dont les enfants souffraient de la malnutrition n'étaient pas membres du réseau des femmes « Mata Masu Dubara ». Ce groupe de 99 femmes a été créé il y a plusieurs années, avec l'appui de CARE, pour renforcer leur résilience vis-à-vis des aléas climatiques.
 
Ainsi, à travers ces Associations Villageoises d'Epargne et de Crédit (AVEC) qui facilitent le développement d'activités génératrices de revenus, ces femmes ont mis en place un grenier à grains pour prévenir les ruptures de stocks survenant chaque année entre mars et septembre. Elles ont également aménagé des jardins potagers collectifs pour améliorer la nutrition des enfants.

 

Les mamans lumières, une approche nutritionnelle sur base communautaire


Une vingtaine de femmes référentes dans leurs communautés ont également été formées au dépistage de la malnutrition et à la prévention de la malnutrition maternelle et infantile (allaitement, prévention des carences, prévention sanitaire, soins de santé aux enfants ou aux femmes enceintes et allaitantes).
 
« Ces femmes, ces mamans lumière comme nous les appelons, sont également formées aux techniques d'animation afin qu'elles puissent mener ensuite des groupes de discussions dans leur communauté. Elles ont ainsi multiplié les séances de démonstrations culinaires pour expliquer aux autres mères du village quel type de recettes favorise la récupération nutritionnelle, notamment des enfants en bas âge », explique Hervé Bonino, responsable Programmes Sahel/Afrique de l'Ouest de CARE France.
 
Ces foyers d'apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle (FARN) ontété développés par CARE au Niger depuis 2001 pour prévenir et réduire les prévalences de malnutrition aigüe à travers la prise en charge non médicale de la malnutrition sur base communautaire.
 
« Je n'ai jamais raté une de ces séances du FARN. Et ça se voit », explique Adama en regardant intensément Firdaoussou.

Une belle histoire de solidarité. Une histoire d'auto-réponse communautaire digne et efficace au problème récurrent d'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
 
« L'approche communautaire développée par CARE mettant en œuvre des projets intégrés combinant la capacité de réponse sectorielle - ici les FARN - et l'autonomisation des femmes - à travers les AVEC - permet de renforcer les capacités de résilience des communautés bénéficiaires sur le long terme face à des chocs alimentaires sévères », conclut Hervé Bonino.

L'histoire d'Adama et de Firdaoussou n'est qu'un exemple de nombreuses vies sauvées à travers le projet « Maman Lumière ».

 Pour plus d'informations visitez www.care.org

Wednesday, April 10, 2013

L'insécurité, un problème majeur pour les habitants de Douentza au Mali (Photos)

Par Koffy Dominique, Danish Refugee Council



L’insécurité oblige la population à s’orienter vers d’autres points pour s’approvisionner en eau potable

 
Suite à l’insécurité liée aux coupeurs de routes et aux vols de bétail dans la zone transfrontalière entre le Mali et le Burkina Faso, les éleveurs ne peuvent plus conduire les animaux vers les marres pour s’abreuver. L’on observe alors une grande affluence vers les autres points d’eau existants, ce qui provoque, d’une part, des tensions intercommunautaires et, d’autre part, des conflits entre éleveurs et population locale.



Le lycée de Douentza détruit au cours du conflit armé


La destruction par bombardement des bâtiments du Lycée de Douentza a perturbé l’année scolaire de plus de 3 500 élèves du second cycle.




Quand est-ce que les obus seront enlevés pour soulager la population ?


Beaucoup de débris restent encore visibles sur la route entre Mopti et Douentza, ce qui pose un problème de sécurité pour les familles qui vivent à proximité.

 
 

 Pour plus allez sur http://www.drc.dk/home/
Suivez le Danish Refugee Council sur Twitter

Friday, April 5, 2013

Malnutrition aigüe : dépister encore et toujours plus

Par Eric Alain Ategbo, Nutrition Manager, UNICEF Niamey, NIGER

 
 
L’intensification d’un dépistage bien conduit constitue une étape essentielle pour le traitement réussi d’un enfant souffrant de malnutrition aigüe. Passif ou actif, le dépistage peut se faire en formation sanitaire ou au niveau communautaire.
 
Quelque soit la forme qu’elle prend, les acteurs au Niger sont fortement encouragés à intensifier la recherche des cas de malnutrition aigüe et leur référence afin d’assurer une prise en charge effective de la malnutrition au Niger.

Face à la récurrence des crises nutritionnelles auxquelles le Niger est confronté depuis des années, le pays avec l’aide de ses partenaires a mis en place un système de prise en charge de la malnutrition pour les enfants âgés de 6 – 59 mois. Ce système, dont la construction a débuté lors de la crise alimentaire et nutritionnelle de 2005, se renforce de jour en jour, et comporte deux grandes catégories. La prise en charge des cas de malnutrition aigüe modérée d’une part et d’autre part, la prise en charge de la malnutrition aigüe sévère, elle-même subdivisée en deux sous catégories, la prise en charge en ambulatoire des cas de malnutrition aigüe sévère sans complication médicale et le traitement en hospitalisation pour les cas de malnutrition aigüe sévère avec des complications médicales associées.
 
A ce jour, il existe plus de 2000 centres de prise en charge de la malnutrition aigüe au Niger dont 893 destinés au traitement des cas de malnutrition aigüe sévère. De même, plus de 1100 centres sont dédiés à la prise en charge des cas de malnutrition aigüe modérée.
 
Dépistage de la malnutrition au Centre de Santé de Routgouna
dans la ville de Mirriah, Niger (Olivier Asselin / Niger / Unicef)
 
De quelques dizaines de milliers de cas traités par an pendant la période 2005 - 2009, la capacité de prise en charge de la malnutrition aigüe au Niger a rapidement augmenté, pour atteindre plusieurs centaines de milliers de cas traités par an depuis la crise nutritionnelle de 2010. Ainsi, près d’un million d’enfants ont été traités contre la malnutrition aigüe sévère au Niger entre 2010 et 2012 (330.000 en 2010, 299.000 en 2011 et 369.000 environ en 2012). La prise en charge de la malnutrition aigüe modérée a atteint sa vitesse de croisière en 2011 avec en moyenne 460.000 cas traités chaque année.
 
Il importe d’assurer le maintien de ce système qui a fait ses preuves et d’assurer un accès équitable à tous les enfants touchés par la malnutrition. Une identification active et précoce, et une référence effective des cas identifiés vers les centres de prise en charge constituent une chance pour chaque enfant de survivre à la malnutrition aigüe ; cette maladie ayant une forte corrélation avec la mortalité.
Pour que l’effort de dépistage soit bénéfique aussi bien aux enfants qu’au système de santé, il est impératif d’assurer une bonne coordination avec le service de prise en charge dans la localité concernée et de mettre en exergue les cas identifiés qui sont déjà dans le programme de prise en charge, lors de la restitution des résultats.
 
Pour plus d'informations visitez http://www.unicef.org/wcaro/
 

Wednesday, April 3, 2013

Mauritanie : 18 jours pour sauver Saada, 16 mois


Par la Croix Rouge Française / ECHO


 
Dans la région mauritanienne du Gorgol, près de la frontière sénégalaise, 13% des enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition aigüe. Depuis 2007, ECHO finance la Croix Rouge Française et la Croix Rouge Mauritanienne afin d’appuyer le système de santé pour une meilleure prise en charge des cas de malnutrition. 10 500 enfants et ceux qui les accompagnent reçoivent une assistance à travers ce programme. Ici, nous suivons Saada Diallo et sa mère Fatimata qui ont bénéficié de ce programme.

 
 

 

Mauritania: 18 days to save Saada, 16 months


In the Mauritanian region of Gorgol, close to the Senegalese border, 13% of children under five suffer from acute malnutrition. Since 2007, ECHO finances the French Red Cross and Mauritanian Red Crescent to support the health system in taking better care of malnutrition cases. 10,500 children and those accompanying them receive assistance via this programme. We follow Saada Diallo and his mother Fatimata through the course of the programme.