WHD 2013

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Monday, February 3, 2014

Pauvreté et vulnérabilité au Sahel : cinq choses à savoir

 Par le Bureau pour la Coordination des Affaires Humanitaires


Le Sahel : c’est une région qui s’étend de l’extrémité occidental du continent Africain jusqu’aux berges de la mer Rouge, en longeant le flanc sud du Sahara et qui figure parmi les plus pauvres et vulnérables au monde.
 
En 2012 et 2013, face à la sécheresse et les conflits qui ravagent la région, la communauté internationale s’est mobilisé afin de venir en aide à des millions d’enfants, de femmes et d’hommes vulnérables, ce qui a permis d’éviter une catastrophe de grande envergure.
 
Mais les causes de cette vulnérabilité aigue restent entières. Nombre de communautés de la région, au Sénégal, en Gambie, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad et au nord du Nigéria et du Cameroun, font toujours face à une situation désespérante.
 
Aujourd’hui, l’Organisations des Nations Unies et les partenaires humanitaires se réunissent à Rome pour lancer une stratégie sur trois ans pour endiguer cette vulnérabilité. Voici cinq points clés pour comprendre la crise que traverse la Sahel et les efforts des organisations humanitaires et de développement pour aider la population à y faire face et à la surmonter.
 
  1. Le nombre de personnes qui ne savent pas si elles auront de quoi se nourrir au prochain repas s’est multiplié par deux en un an. Au début de l’année 2013, environ onze millions de personnes se trouvaient en situation d’insécurité alimentaire. Aujourd’hui elles sont plus de 20 millions dont 2,5 millions qui ont besoin d’assistance humanitaire d’urgence pour survivre. Dans le sud-est du Niger par exemple, du fait de la sécheresse, des inondations et du conflit dans le Nigéria voisin, la population de la ville de Diffa ne peut produire suffisamment de nourriture pour subvenir à ses besoins. « Nous n’avons rien mangé depuis dix jours » se lamente Mohamed Dala. « Avant les inondations, je produisais 50 sacs de poivrons ainsi que du mais et du millet ».
  2. La sécurité alimentaire et la nutrition sont au cœur de la crise mais d’autres facteurs y contribuent. Cette année, près de cinq millions d’enfants sont en passe de souffrir de malnutrition modérée ou sévère. Dans tout le Sahel, plus 1,2 million de personnes ont fui la violence et l’insécurité, la plupart s’étant réfugié dans des pays alentours et mettent ainsi une pression additionnelle sur les ressources déjà limitées de ces pays. Ces populations sont très vulnérables aux maladies et épidémies. Du fait du manque criant d’infrastructures médicales beaucoup meurent de maladies bénignes.
  3. Il faut une nouvelle approche pour rompre ce cycle de la faim et de la vulnérabilité. La crise du Sahel est sévère mais elle n’est pas nouvelle. On ne peut plus répondre au cycle récurrent de crises par un cycle continu d’assistance humanitaire. Robert Piper, le Coordonnateur Humanitaire de l’ONU pour le Sahel s’exprimait en ces termes dès le mois de Septembre dernier : « Nous ne pouvons continuer comme cela, c’est intenable. A moins de changer notre approche, nous allons devoir venir en aide à un très grand nombre de personnes chaque année. » Cette année, l’ONU et les organismes d’aide s’engagent dans une stratégie sur trois ans pour répondre à ces défis de façon plus systématique. Les agences, expertes dans des domaines différents de l’assistance humanitaire tels que la nutrition, la santé ou l’eau et l’assainissement, ont conjointement développé des stratégies communes et complémentaires visant à répondre à la crise de façon globale.
  4. Les agences humanitaires travaillent avec les gouvernements ainsi que les acteurs du développement. L’étendue des besoins est telle qu’aucun organisme ne peut y faire face seul. Lors de l’Assemblée générale de l’ONU en Septembre dernier, la communauté internationale a adopté une stratégie intégrée pour le Sahel. Celle-ci met en exergue le fait que les besoins humanitaires ne peuvent être adressés indépendamment de considérations sécuritaires et des efforts en matière de développement. Les personnes déplacées par le conflit au nord Mali ont besoin de la paix et la stabilité avant même de recevoir une assistance pour relancer leurs productions agricoles ou reconstruire leurs cliniques. Les gouvernements et les agences du développement ont pour responsabilité de s’attaquer aux causes structurelles de la pauvreté et de l’inégalité qui rendent les populations aussi vulnérables aux chocs externes tels que les catastrophes naturelles et les conflits.
  5. Les agences humanitaires se disent convaincues de pouvoir faire la différence. Elles ont besoin pour cela des fonds nécessaires. Cette année, les besoins financiers des quelques 117 organisations qui apportent une assistance humanitaire à des millions de personnes dans neuf pays du Sahel s’élèvent à plus de deux milliards de dollars américains.
Comment seront utilisés ces fonds? Un million de dollars permettrait aux agences de mettre en place une infrastructure de base en eau et assainissement, essentielle à la survie de 40 000 personnes au Tchad. Avec 12,5 millions, la communauté humanitaire au Burkina Faso pourrait apporter une assistance nutritionnelle et médicale à 115 000 enfants souffrant de malnutrition sévère. Pour un peu moins de dix millions, ce sont pas moins de 500 000 enfants qui pourraient retourner à l’école et recevoir une éducation de qualité au nord Mali.

Tuesday, July 16, 2013

108 millions de dollars pour répondre aux besoins des plus vulnérables en Mauritanie

Par Zahra Cheikh Malainine, OCHA Mauritanie



La communauté humanitaire de la Mauritanie a procédé à la revue à mi-parcours de l’appel consolidé 2013. Grâce à un travail  conjoint de recadrage stratégique autour des communautés affectées, la requête pour répondre aux besoins des plus vulnérables est passée de 180 millions à 108 millions de dollars.


A l’instar des autres pays du Sahel, la Mauritanie se remet toujours de la crise alimentaire et nutritionnelle de 2012 causée par une combinaison de facteurs mêlant sécheresse, insuffisance des pluies, mauvaises récoltes et hausse des prix des denrées alimentaires.  Cette crise avait mis près d’un million de mauritaniens dans une situation d'insécurité alimentaire.
 
Crédit : PAM

C’est dans ce contexte que  la Mauritanie a lancé en novembre 2012 un processus d’appel consolidé (CAP) pour 2013 d’un montant initial de 180 millions de dollars afin de faire face aux effets persistants de la crise alimentaire et nutritionnelle et aux besoins croissants des réfugiés maliens.

Malgré une pluviométrie satisfaisante et une bonne récolte en 2012, près de 800 000  personnes seraient toujours en situation d’insécurité alimentaire en 2013. En dépit d’une relative amélioration de la prévalence de l’insécurité alimentaire en zone rurale, de nouvelles poches de vulnérabilité apparaissent en zone urbaine et au nord du pays jusque-là épargnées.
 
Par ailleurs, l’afflux des réfugiés maliens vers la Mauritanie s’est accentué depuis l’intervention militaire au Nord Mali en janvier 2013 pour atteindre près de 75 500 personnes. Cette présence des réfugiés  dans le camp de Mberra, au sud-est du pays,  constitue  une pression supplémentaire à la fois sur les communautés d’accueil, fortement vulnérables et démunies, et sur l’environnement.
 
Intersos / Espace Amis des enfants - Camp de Mberra. Mauritanie
 
A mi-parcours et conformément aux critères globaux, il incombait aux acteurs humanitaires de procéder à une évaluation approfondie des progrès accomplis, d’analyser les éventuels changements contextuels et de décider, ensemble, du maintien ou de la révision de la stratégie adoptée six mois auparavant.
 
Les efforts entrepris collectivement par l’ensemble de la communauté humanitaire, au travers d’ateliers de travail et de différentes réunions facilitées par le Bureau de la Coordination des Affaires humanitaires (OCHA), ont permis de dresser un état des lieux fidèle de la situation humanitaire en Mauritanie.  Ces travaux ont conclu que la Mauritanie continue aujourd’hui de subir les effets d’une crise multidimensionnelle à la fois alimentaire et nutritionnelle et de réfugiés. L’évolution de certains facteurs tant internes (période de soudure, fluctuation des prix des denrées alimentaires de base, baisse des revenus des ménages)  qu’externes (afflux de réfugiés maliens) maintient un niveau de vulnérabilité élevé parmi les populations affectées. 
 
Pour répondre efficacement aux besoins de ces populations affectées, il a été décidé de maintenir la stratégie préconisée en novembre 2012. Néanmoins, dans un souci de crédibilité tant à l’égard des bailleurs que des bénéficiaires et pour une meilleure appréhension des défis à relever dans le temps imparti, un effort de recadrage de l’appel, en termes de cibles mais également de zones prioritaires,  autour des projets les plus pertinents, a été effectué. Cette nouvelle approche a permis de réduire le montant requis à la mise en œuvre desdits projets passant de 180 millions à 108 millions  à mi-parcours.
 
A ce jour, 50 millions de dollars sur les 108 millions requis ont été mobilisés pour répondre aux besoins de  centaines de milliers de personnes vulnérables en Mauritanie. Malgré la générosité de certains bailleurs  et leur promptitude à répondre à l’appel de la Mauritanie, les ressources octroyées  ne permettent pas de couvrir l’ensemble des besoins des populations vulnérables. Si les financements ne sont pas fournis en temps opportun et de manière durable, la transition de la phase d’urgence aigue à une phase de relèvement risque d’être compromise.
 
Le CAP 2013 pour la Mauritanie regroupe 103 projets de 38 Organisations différentes (ONG Nationales et Internationales et Agences des Nations-Unies) et a 3  objectifs principaux :
 
  1. Soutenir les communautés mauritaniennes vulnérables affectées par les effets de la crise alimentaire et nutritionnelle de 2012 et les communautés hôtes.
  2. Poursuivre et renforcer les activités de protection et d’assistance destinées aux réfugiés maliens.
  3. Réduire la mortalité et la morbidité liée aux épidémies et les effets néfastes liés aux inondations et autres catastrophes naturelles.
 
 

Thursday, June 20, 2013

UN Regional Coordinator Robert Piper on his most striking memory of visiting the Sahel


The UN Regional Coordinator for the Sahel, Robert Piper, shares the image that struck him the most during his recent trip to the Sahel region.




Follow Robert Piper on Twitter or ECHO on Twitter

Tuesday, June 18, 2013

Why NOW is the moment to give additional funds to the Sahel



Families in Africa's Sahel region are still trying to bounce back from the 2012 drought and food crisis. However the region remains in crisis, with with more than 11 million people in needing help and the humanitarian response severely underfunded.

Director General of the European Commission's Humanitarian Aid and Civil Protection department (ECHO), Claus Sørensen, and Humanitarian Coordinator for the Sahel, Robert Piper, explain why NOW is the moment to give additional humanitarian funds to the Sahel region.




 
 


Thursday, June 6, 2013

Une petite fille souffrant de malnutrition, un an après


From CARE



En 2012, les membres de l'équipe de CARE rencontraient au Niger Firdaoussou, une petite fille d'un an, sévèrement sous alimentée. Firdaoussou a alors bénéficié du programme d'urgences mené par CARE lors de la grave crise alimentaire qui a touché le pays. Découvrez le témoignage de sa mère un an après.

« Ma fille revient de loin ... »



2013 / CARE / Niandou Ibrahim

« Ma fille revient de loin... Un vrai miracle » ne cesse de répéter Adama Issaka en cajolant Firdaoussou.
 
Firdaoussou a maintenant deux ans et elle revient effectivement de loin. De très loin même. Elle a 24 mois et a passé la moitié de sa vie à lutter contre la mort. Une victoire contre la faim qui est fêtée chaque jour avec sa mère dans une émouvante complicité, pleine de sourires, de clins d'œil, et de gestes de tendresse.
 
Firdaoussou est née en mai 2011 dans le village de Bongoukoirey, dans la région de Tillabery. Les 10 premiers mois de sa vie, nourrie au sein par sa mère, la petite fille grandit normalement. Son père, lui, passe la plupart du temps en Côte d'Ivoire. En mars 2012, Firdaoussou commence à souffrir de malnutrition.
 
« Un grand nombre d'enfants tombaient malade, dépérissaient, mourraient. J'ai désespéré un moment. Vers le mois d'août, je pensais que Firdaoussou allait mourir... elle avait tellement maigri », se souvient Adama avec tristesse.


8 mois sans réserves alimentaires


En mars 2012, une déclaration conjointe du Gouvernement nigérien, de l'OCHA (bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU) et d'ONG internationales tirait ainsi la sonnette d'alarme :
 
« La situation des populations, en particulier des femmes et des enfants, se détériore rapidement.... La combinaison d'un ensemble de facteurs - déficits agricole et fourrager de la saison dernière, flambée des prix des denrées alimentaires de base, baisse de la valeur du bétail et niveaux élevés d'endettement des ménages suite aux crises précédentes, a considérablement affaibli les revenus et l'accès à la nourriture de nombreuses familles. Pour ces personnes, la période de soudure a déjà commencé : elles n'ont plus de réserves alimentaires jusqu'à la prochaine récolte prévue en octobre. »



Renforcer les capacités de résilience sur le long terme face aux épisodes chroniques d'insécurité alimentaire



2013 / CARE / Niandou Ibrahim
 
Dans le village de Bongoukoirey, presque toutes les femmes dont les enfants souffraient de la malnutrition n'étaient pas membres du réseau des femmes « Mata Masu Dubara ». Ce groupe de 99 femmes a été créé il y a plusieurs années, avec l'appui de CARE, pour renforcer leur résilience vis-à-vis des aléas climatiques.
 
Ainsi, à travers ces Associations Villageoises d'Epargne et de Crédit (AVEC) qui facilitent le développement d'activités génératrices de revenus, ces femmes ont mis en place un grenier à grains pour prévenir les ruptures de stocks survenant chaque année entre mars et septembre. Elles ont également aménagé des jardins potagers collectifs pour améliorer la nutrition des enfants.

 

Les mamans lumières, une approche nutritionnelle sur base communautaire


Une vingtaine de femmes référentes dans leurs communautés ont également été formées au dépistage de la malnutrition et à la prévention de la malnutrition maternelle et infantile (allaitement, prévention des carences, prévention sanitaire, soins de santé aux enfants ou aux femmes enceintes et allaitantes).
 
« Ces femmes, ces mamans lumière comme nous les appelons, sont également formées aux techniques d'animation afin qu'elles puissent mener ensuite des groupes de discussions dans leur communauté. Elles ont ainsi multiplié les séances de démonstrations culinaires pour expliquer aux autres mères du village quel type de recettes favorise la récupération nutritionnelle, notamment des enfants en bas âge », explique Hervé Bonino, responsable Programmes Sahel/Afrique de l'Ouest de CARE France.
 
Ces foyers d'apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle (FARN) ontété développés par CARE au Niger depuis 2001 pour prévenir et réduire les prévalences de malnutrition aigüe à travers la prise en charge non médicale de la malnutrition sur base communautaire.
 
« Je n'ai jamais raté une de ces séances du FARN. Et ça se voit », explique Adama en regardant intensément Firdaoussou.

Une belle histoire de solidarité. Une histoire d'auto-réponse communautaire digne et efficace au problème récurrent d'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
 
« L'approche communautaire développée par CARE mettant en œuvre des projets intégrés combinant la capacité de réponse sectorielle - ici les FARN - et l'autonomisation des femmes - à travers les AVEC - permet de renforcer les capacités de résilience des communautés bénéficiaires sur le long terme face à des chocs alimentaires sévères », conclut Hervé Bonino.

L'histoire d'Adama et de Firdaoussou n'est qu'un exemple de nombreuses vies sauvées à travers le projet « Maman Lumière ».

 Pour plus d'informations visitez www.care.org

Thursday, March 28, 2013

Les déplacés du Nord du Mali se retrouvent dans des conditions précaires à Ségou


Par Ulrike Dassler, Chargée de l'Information Publique 

OCHA MALI



Les déplacés du nord de Mali vivent dans des conditions très précaires à Ségou dans le sud du pays. La ville a vu sa population augmenter de 36 000 personnes, dont 11 000 enfants, suite aux déplacements déclenchés par l’arrivée des groupes armés islamistes au nord il y a un an de cela. Les affrontements  entre les groupes islamistes et l’armée gouvernementale et les forces françaises au début de 2013 ont créé une deuxième vague de déplacement.
Malgré l’aide humanitaires fournie par les ONGs, les déplacés à Ségou peinent aujourd’hui  à trouver les moyens de  survivre et d’assurer la scolarisation de leurs enfants.
 
 
Mariam a toujours peur de rentrer à Kidal
 
Mariam, une mère de huit enfants, est l’une des déplacées du Nord. Deux semaines après que les islamistes d'Ansar Dine aient occupé la ville de Kidal en avril 2012,  Mariam a réussi à s'échapper. Par chance, elle est arrivée à Ségou, près de 1000 km au sud, au bord du fleuve Niger. Dans un premier temps, elle est restée avec  des parents qui ont généreusement partagé leur appartement et repas avec elle et ses enfants. Mais après quelques mois, la maison s’est rapidement remplie avec l’arrivée d’autres femmes Touareg déplacées et Mariam a dû se résoudre à trouver un autre toit. Elle loue maintenant une petite maison pour 20 dollars par mois, ce qui représente une somme importante puisqu’elle n’a aucune source de revenu.
 
« Nous n’arrivons pas toujours à payer le loyer. Aujourd’hui nous avons trois mois de retard, mais le propriétaire est gentil avec nous, il sait que nous n'avons rien », explique Mariam. Chaque jour, Mariam espère  pouvoir retourner dans sa maison à Kidal, à la frontière de l'Algérie, avec ses enfants.
 
 
Les déplacés dorment en général à plusieurs dans une pièce de 5 m2
 
Les ONGs nationales et internationales distribuent du riz, de la farine et de l'huile et de nombreux dons privés des commerçants de Ségou arrivent tous les jour, mais malgré tout celà il n’y a pas assez de vivres pour tous les déplacés à Ségou. Une famille, comportant majoritairement des femmes et des enfants, est habituellement composée  de 10 à 20 personnes alors que l’assistance alimentaire du Programme Alimentaire Mondial  à Ségou est calculée  sur la base de rations pour cinq personnes seulement.
 
L’éducation pose également un problème pour Mariam. Même si ses cadets ont la possibilité de poursuivre leur scolarité avec l’école primaire à proximité, les deux aînés ont dû arrêter l’école, le lycée étant maintenant trop éloigné et le transport trop coûteux.
 
Pour plus d'informations visitez http://www.unocha.org/mali/
 
 

Thursday, March 14, 2013

Bienvenue à M. Robert Piper, Coordonnateur Humanitaire Régional pour le Sahel


M. Robert Piper, le nouveau Coordonnateur humanitaire régional pour le Sahel, a pris ses fonctions le 7 mars 2013. M. Piper succède à David Gressly.


De nationalité australienne, Robert Piper apporte dans ses nouvelles fonctions 24 ans d'expérience avec l'ONU, dont deux positions de Coordonnateur résident / Coordonnateur humanitaire au Kosovo et au Népal, deux ans en tant que chef de cabinet du Président Clinton lorsque celui-ci dirigeait les efforts internationaux de reconstruction après le tsunami de 2004 dans l’océan Indien, une expérience en tant que conseiller principal pour la réforme des Nations Unies au Siège du PNUD, un passage comme adjoint de ce qui est maintenant le Bureau de la prévention des crises et du relèvement du PNUD et divers postes de longue durée sur le terrain, en Thaïlande, au Cambodge et à Fidji. Son expérience s’étend de la consolidation de la paix à la réduction des risques, au développement et à la coordination humanitaire, toutes activités qui sont particulièrement pertinentes pour les défis complexes qui nous font face dans le Sahel.
 
Pour plus d'informations sur le Sahel visitez http://www.unocha.org/rowca/
 
 

Welcome to Robert Piper, Regional Humanitarian Coordinator for the Sahel


Robert Piper, the new Regional Humanitarian Coordinator for the Sahel, took up his assignment on 7 March in Dakar, taking over from David Gressly.

 
Robert Piper, an Australian national, brings 24 years of experience with the UN to his new role, including two Resident Coordinator/Humanitarian Coordinator assignments in Kosovo and Nepal, two years as Chief of Staff to former President Clinton when he led the international Tsunami recovery effort, a period as Senior Advisor on UN reform at UNDP Headquarters, a stint as Deputy of what is now UNDP's Bureau for Crisis Prevention and Recovery and various long-term field assignments in Thailand, Cambodia and Fiji. His experience spans peace-building, risk reduction, development and humanitarian coordination, all of which are especially relevant for the complex challenges in front of us in the Sahel.
 
For more on the Sahel http://www.unocha.org/rowca/ 

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Wednesday, February 27, 2013

New video to raise awareness on the Sahel crisis, featuring David Guetta´s song "Without You"

By UNOCHA




Over 10 million people are facing hunger in the Sahel. Join us, @David Guetta and @United Nations Foundation in reminding the world that every life matters. Watch their new video and spread the word! We can’t do it withoutyou

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Thursday, February 7, 2013

OCHA Humanitarian Kiosk: a new apple tool that gives up-to-the-minute humanitarian related information from Mali

 

By UNOCHA



WHAT IS IT?

The Humanitarian Kiosk (HKiosk) application provides a range of up-to-the-minute humanitarian related information from emergencies around the world. The application has multiple independant kiosks which reflect locations where UN-OCHA operates or there is an ongoing international humanitarian emergency.

Once installed on your I-Phone, I-Pad or I-Pod touch, you simply select the kiosks that you are interested in and they will be automatically downloaded and synchronized to your mobile device. Downloading the files enables offline abilities which is extremely important as most responders do not have regular, consistent internet connection.

Humanitarian Kiosk gives quick access to all the OCHA publications in Mali for real time updates.

Learn more about Humanitarian Kiosk


Tuesday, February 5, 2013

Aid worker diary: The young girls and boys of Mali


By Maria Mutya Frio, Communications Manager at World Vision

 


Credit: Maria Mutya Frio/ World Vision
Today is unlike any other Wednesday. I am in Mali talking to families who fled the violence in the latest armed conflict to rock the West African country. In recent weeks, I have watched Mali grab headlines as government and French troops launch a military campaign against armed opposition groups. Reportedly enforcing a strict interpretation of Sharia law, these groups had been occupying Mali’s northern provinces since last year. As I read the news, I shake my head – not another war. At a certain point, I go numb from reading stories about the military intervention. But I carry on with my day.

Today is different. I am in San province working for the charity organization World Vision which is responding to the needs of displaced people who came in exodus from the north. I am face to face with the displaced Malians who shake my hand and look me in the eye as they share their stories. Suddenly the statistics on TV have a human face.

In December, Namina* escaped from Timbuktu, the historic homeland of the Tuaregs and one of the areas which fell under rebel groups’ control. Namina left with her three daughters and six other children from her village. Her neighbor and their 16-year old daughter Sata were left behind.

Wednesday, January 30, 2013

Interview with David Gressly, Regional Humanitarian Coordinator for the Sahel

 

By UNOCHA




Learn more about David Gressly

Latest updates on people displaced by the fighting in central and northern Mali, ways to provide humanitarian aid to cut- off communities in Mali, significant changes in the Sahel region since 2012, updates on the Sahel Resilience Strategy and main challenges as the Regional Humanitarian Coordinator for the Sahel.

Dernière mise au point sur les personnes déplacées par le conflit récent au nord du Mali, moyens alternatifs pour que l´aide humanitaire arrive aux communautés isolées au Mali, changements significatifs dans la région du Sahel depuis 2012, nouvelles sur la stratégie de la résilience au Sahel et défis principaux du Coordonnateur Humanitaire Régional pour le Sahel.

Interview in English



 Interview en français





Wednesday, January 16, 2013

Humanitarian situation in Mali deteriorates after latest wave of fighting

By the UN News Center


The latest round of military clashes over the weekend between the Malian army and radical Islamist groups have sparked a new wave of displacement and led to a worsening of the humanitarian situation in the North African country, the United Nations warned today.

A displaced Malian woman prepares dinner for her family in the capital, Bamako. Photo: UNHCR/H. Caux



According to the UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs (OCHA), more than 30,000 people fled their homes over the weekend, coinciding with the declaration of a state of emergency by the Government and the beginning of a French air operation in support of the Malian army, bringing the number of internally displaced persons (IDPs) to over 200,000.

Tuesday, December 11, 2012

Resilience in simple terms/ La résilience en termes simples

 

How international aid can support resilience


 

By Andrew Thow, Humanitarian Policy Officer, OCHA

 



Since the first signs that the food and nutrition crisis in the Sahel was getting worse in late 2011, ‘resilience’ has become the most talked about topic in humanitarian policy circles. We must get better at preventing recurrent crises in the Sahel and other regions. On this, everyone agrees. But when we talk about doing business differently, what exactly does that mean?

Niger, 2012: Man in Molia village tends vegetables.CR: D. Ohana, OCHA

Resilience is just a word, and when we are talking about families and communities it sounds simple enough. People are resilient when they can cope with hardships. Farmers with drought-resistant crops won’t lose their livelihoods when the rains fail. Well-nourished children can get a better education and so provide for their own families in the future.

But the word ‘resilience’ is also being used to sum up a series of changes in the way
the international aid system supports people and countries affected by recurrent crises. In particular, it has come to mean more closely integrating short-term humanitarian relief and longer-term development assistance, so that together they are more effective. Many governments in the region have taken the lead in preparing national plans to do just that. The UN has a common approach on building resilience in the Sahel, which brings together its different programmes.