WHD 2013

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Monday, July 22, 2013

 

Mieux produire pour mieux vivre


Par World Vision Mali



A Barakolombougou, un village situé à une centaine de kilomètres de Bamako, les communautés espèrent récolter en abondance cette année. Leur espoir n’est pas seulement fondé sur la quantité de pluie, mais elles comptent sur la fiabilité des terres qu’elles ont apprêtées suivant des techniques de régénération naturelle assistée et de préservation de sols récemment acquises grâce à l’appui de World Vision.

« Avec une bonne pluviométrie, nous sommes certains de récolter abondamment cette année, et peut être même plus que nous n’aurions besoin pour notre nourriture », dit Fragnan Coulibaly, un sexagénaire et président du comité villageois pour la pratique de la régénération naturelle assistée, le FMNR (Farmer managed natural regeneration).

Après quelques séances de formation, les communautés ont réalisé que les déficits agricoles de ces dernières années n’étaient pas seulement liés à l’insuffisance des pluies, mais aussi à la gestion qu’elles font de leurs terres.

C’est ainsi que pour contribuer dans la recherche d’une solution durable à l’insécurité alimentaire quasi récurrente qui maintient les communautés rurales dans une situation de vulnérabilité permanente, World Vision a choisi la résilience pour rendre les communautés autonomes et responsables de leur devenir.

Grâce à l’appui du Gouvernement du Royaume Uni, l’organisation a mis en place un projet de résilience pour promouvoir la gestion communautaire des ressources à travers la régénération naturelle assistée et la préservation des sols par des techniques de lutte contre l’érosion tels que le cordon pierreux ou la technique du Zai pour retenir l’eau et aussi l’élaboration du compost qui augmente naturellement et considérablement la production agricole.

Quant à Mahamane Sanogo, Coordinateur du projet et Ingénieur agro-forestier « les communautés ont accueilli ces techniques avec un vif intérêt, car juste après la démonstration plusieurs personnes ont déjà commencé à pratiquer les techniques apprises dans leurs champs, ce qui nous laisse croire que d’ici peu, les paysans eux-mêmes pourraient répliquer les connaissances acquises aux communautés avoisinantes. »
 
Pour plus d'informations visitez www.wvi.org

Thursday, June 6, 2013

Une petite fille souffrant de malnutrition, un an après


From CARE



En 2012, les membres de l'équipe de CARE rencontraient au Niger Firdaoussou, une petite fille d'un an, sévèrement sous alimentée. Firdaoussou a alors bénéficié du programme d'urgences mené par CARE lors de la grave crise alimentaire qui a touché le pays. Découvrez le témoignage de sa mère un an après.

« Ma fille revient de loin ... »



2013 / CARE / Niandou Ibrahim

« Ma fille revient de loin... Un vrai miracle » ne cesse de répéter Adama Issaka en cajolant Firdaoussou.
 
Firdaoussou a maintenant deux ans et elle revient effectivement de loin. De très loin même. Elle a 24 mois et a passé la moitié de sa vie à lutter contre la mort. Une victoire contre la faim qui est fêtée chaque jour avec sa mère dans une émouvante complicité, pleine de sourires, de clins d'œil, et de gestes de tendresse.
 
Firdaoussou est née en mai 2011 dans le village de Bongoukoirey, dans la région de Tillabery. Les 10 premiers mois de sa vie, nourrie au sein par sa mère, la petite fille grandit normalement. Son père, lui, passe la plupart du temps en Côte d'Ivoire. En mars 2012, Firdaoussou commence à souffrir de malnutrition.
 
« Un grand nombre d'enfants tombaient malade, dépérissaient, mourraient. J'ai désespéré un moment. Vers le mois d'août, je pensais que Firdaoussou allait mourir... elle avait tellement maigri », se souvient Adama avec tristesse.


8 mois sans réserves alimentaires


En mars 2012, une déclaration conjointe du Gouvernement nigérien, de l'OCHA (bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU) et d'ONG internationales tirait ainsi la sonnette d'alarme :
 
« La situation des populations, en particulier des femmes et des enfants, se détériore rapidement.... La combinaison d'un ensemble de facteurs - déficits agricole et fourrager de la saison dernière, flambée des prix des denrées alimentaires de base, baisse de la valeur du bétail et niveaux élevés d'endettement des ménages suite aux crises précédentes, a considérablement affaibli les revenus et l'accès à la nourriture de nombreuses familles. Pour ces personnes, la période de soudure a déjà commencé : elles n'ont plus de réserves alimentaires jusqu'à la prochaine récolte prévue en octobre. »



Renforcer les capacités de résilience sur le long terme face aux épisodes chroniques d'insécurité alimentaire



2013 / CARE / Niandou Ibrahim
 
Dans le village de Bongoukoirey, presque toutes les femmes dont les enfants souffraient de la malnutrition n'étaient pas membres du réseau des femmes « Mata Masu Dubara ». Ce groupe de 99 femmes a été créé il y a plusieurs années, avec l'appui de CARE, pour renforcer leur résilience vis-à-vis des aléas climatiques.
 
Ainsi, à travers ces Associations Villageoises d'Epargne et de Crédit (AVEC) qui facilitent le développement d'activités génératrices de revenus, ces femmes ont mis en place un grenier à grains pour prévenir les ruptures de stocks survenant chaque année entre mars et septembre. Elles ont également aménagé des jardins potagers collectifs pour améliorer la nutrition des enfants.

 

Les mamans lumières, une approche nutritionnelle sur base communautaire


Une vingtaine de femmes référentes dans leurs communautés ont également été formées au dépistage de la malnutrition et à la prévention de la malnutrition maternelle et infantile (allaitement, prévention des carences, prévention sanitaire, soins de santé aux enfants ou aux femmes enceintes et allaitantes).
 
« Ces femmes, ces mamans lumière comme nous les appelons, sont également formées aux techniques d'animation afin qu'elles puissent mener ensuite des groupes de discussions dans leur communauté. Elles ont ainsi multiplié les séances de démonstrations culinaires pour expliquer aux autres mères du village quel type de recettes favorise la récupération nutritionnelle, notamment des enfants en bas âge », explique Hervé Bonino, responsable Programmes Sahel/Afrique de l'Ouest de CARE France.
 
Ces foyers d'apprentissage et de réhabilitation nutritionnelle (FARN) ontété développés par CARE au Niger depuis 2001 pour prévenir et réduire les prévalences de malnutrition aigüe à travers la prise en charge non médicale de la malnutrition sur base communautaire.
 
« Je n'ai jamais raté une de ces séances du FARN. Et ça se voit », explique Adama en regardant intensément Firdaoussou.

Une belle histoire de solidarité. Une histoire d'auto-réponse communautaire digne et efficace au problème récurrent d'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
 
« L'approche communautaire développée par CARE mettant en œuvre des projets intégrés combinant la capacité de réponse sectorielle - ici les FARN - et l'autonomisation des femmes - à travers les AVEC - permet de renforcer les capacités de résilience des communautés bénéficiaires sur le long terme face à des chocs alimentaires sévères », conclut Hervé Bonino.

L'histoire d'Adama et de Firdaoussou n'est qu'un exemple de nombreuses vies sauvées à travers le projet « Maman Lumière ».

 Pour plus d'informations visitez www.care.org

Thursday, April 25, 2013

Au Mali, une meilleure information sur l’allaitement au sein sauve des vies d’enfants

 

Par Nena Nedeljkovic


Au Mali, un programme lutte au niveau local contre la malnutrition. L’allaitement exclusif au sein sauve les vies. Aminata Coulibaly, du village de Kesso, dans la région de Sikasso, a pu observer directement son impact.


Malnutrition aiguë


Aminata Coulibaly a perdu ses deux premiers enfants à cause de la malnutrition aiguë. Parce qu’elle n’était pas au courant de l’importance de l’allaitement exclusif au sein pour les enfants jusqu’à l’âge de six mois, Aminata nourrissait ses deux premiers enfants de beurre de karité et d’eau chaude, une préparation extrêmement courante localement.
 
Le mélange faisait gonfler leurs petits ventres sans leur apporter les nutriments dont ils avaient besoin. À cause de la lourdeur de la préparation et des difficultés de digestion dans leur petit estomac, les enfants dormaient de longues heures, donnant à Aminata Coulibaly la fausse impression qu’ils étaient correctement alimentés.
 
Par la suite, à cause de la malnutrition aiguë qui a résulté de ce régime, les deux enfants sont morts.


Soutien au sein de la communauté

 
© UNICEF Mali/2013/Nedeljkovic
Les efforts de communication de l’ASDAP, un partenaire
de l’UNICEF, ont produit des changements dans la région
de Sikasso, au Mali. Les enfants sont en bonne santé et
s’épanouissent grâce à l’allaitement exclusif au sein
et à des compléments alimentaires appropriés.
Aujourd’hui, le troisième enfant d’Aminata Coulibaly, Chatta Dembelé, est un bambin en bonne santé et heureux, grâce à l’appui apporté à la communauté par l’Association pour le soutien du développement des activités de population (ASDAP), en partenariat avec l’UNICEF.
 
L’ASDAP est une ONG partenaire de l’UNICEF qui a pour objectif de faire connaître aux communautés de la région de Sikasso, outre les autres comportements familiaux indispensables, l’importance de l’allaitement exclusif au sein. L’UNICEF apporte une assistance technique et financière à l’ASDAP depuis 2008 pour qu’elle fasse passer une meilleure information dans les villages de la région.
 
La coordinatrice de l’ASDAP, le Dr Aïssata Traoré Diakité, a travaillé avec les femmes du village. Selon elle, le plus grand changement apporté concerne l’estime de soi des femmes. Se rencontrant tous les mardi au bureau de l’ASDAP à Koutiala, les femmes apprennent, font connaître leurs histoires, partagent leurs expériences, chantent et dansent. Après les séances, elles partagent chez elles, avec leurs maris et leurs familles, les connaissances qu’elles ont acquises, propageant ainsi les informations au sein de leur communauté.


Soutien pour les Maliens déplacés


Depuis le début du conflit au Mali, Sikasso accueille les Maliens du nord déplacés à l’intérieur du pays. L’ASDAP a travaillé avec ces familles pour leur apporter aussi des informations essentielles en vue d’un changement de comportement.
 
Nana Assarkiné s’est enfuie de Douentza, dans la région de Mopti, en 2012. Elle est arrivée à Koutiala où sa mère, Lala Touré - responsable qualifiée de la communication à l’ASDAP  mais aussi musukoroba (chef de communauté et de famille) -  lui a suggéré de passer du temps avec les autres femmes participant aux séances de l’ADSAP.
 
« L’ASDAP m’a aidée à mieux comprendre l’importance des moustiquaires pour la prévention du paludisme, » dit Nana Assarkiné. Les dépenses de santé de sa famille ont été réduites, ses cinq enfants tombant moins souvent malades grâce aux moustiquaires.
 
Ces séances ont aussi apporté à Nana Assarkiné le soutien psychosocial dont elle avait besoin à la suite de son départ de Douentza.


Nécessité de transposer les programmes à plus grande échelle


La région de Sikasso est le grenier du Mali, approvisionnant les autres régions du pays en fruits, légumes, viande et céréales. Pourtant, Sikasso est la région la plus mal alimentée du pays avec un taux de malnutrition chronique de 35,4%.
 
Une partie du problème tient à ce que les producteurs locaux vendent presque tout ce qu’ils cultivent, ayant du mal à comprendre l’importance de ce qu’ils produisent. Par conséquent, il leur reste très peu de choses pour nourrir leurs enfants.
 
Les aspects culturels jouent aussi leur rôle dans la malnutrition de l’enfant. En particulier, les enfants ne sont pas vraiment perçus comme des membres de la famille jusqu’à ce qu’ils deviennent productifs et contribuent au revenu familial. Les chefs de familles obtiennent en premier la plus grande part de la nourriture, ce qui a un impact significatif sur la santé des enfants.
 
Mais la diffusion d’informations, comme celle qu’organise l’ASDAP,  est en train d’amener les changements de comportements nécessaires au niveau de la communauté.
 
Une action plus importante est nécessaire pour produire les autres changements de comportement indispensables dans la région. Face à l’avenir, davantage de partenariats appuyant les responsables locaux des services sanitaires et sociaux doivent être mis en place afin que les programmes puissent être intensifiés.
 
Pour sa part, l’UNICEF espère pouvoir aider les autorités locales en termes d’une meilleure organisation et d’une meilleure communication ainsi qu’épauler les ONG locales pour mener plus avant les changements de comportement.
 
Pour plus visitez www.unicef.org
 

Wednesday, April 10, 2013

L'insécurité, un problème majeur pour les habitants de Douentza au Mali (Photos)

Par Koffy Dominique, Danish Refugee Council



L’insécurité oblige la population à s’orienter vers d’autres points pour s’approvisionner en eau potable

 
Suite à l’insécurité liée aux coupeurs de routes et aux vols de bétail dans la zone transfrontalière entre le Mali et le Burkina Faso, les éleveurs ne peuvent plus conduire les animaux vers les marres pour s’abreuver. L’on observe alors une grande affluence vers les autres points d’eau existants, ce qui provoque, d’une part, des tensions intercommunautaires et, d’autre part, des conflits entre éleveurs et population locale.



Le lycée de Douentza détruit au cours du conflit armé


La destruction par bombardement des bâtiments du Lycée de Douentza a perturbé l’année scolaire de plus de 3 500 élèves du second cycle.




Quand est-ce que les obus seront enlevés pour soulager la population ?


Beaucoup de débris restent encore visibles sur la route entre Mopti et Douentza, ce qui pose un problème de sécurité pour les familles qui vivent à proximité.

 
 

 Pour plus allez sur http://www.drc.dk/home/
Suivez le Danish Refugee Council sur Twitter

Thursday, December 20, 2012

Tchad: la malnutrition persiste malgré les bonnes récoltes


By Pierre Péron, Chargé de l´Information Publique à OCHA, Tchad


Le Tchad a enregistré beaucoup de pluie dans la seconde moitié de 2012 et les récoltes ont fait le double de la quantité moyenne, suscitant des espoirs pour des lendemains meilleurs. Mais selon les prévisions de l'UNICEF, à peu près le même nombre d'enfants souffriront de malnutrition aiguë sévère en 2013 qu’en 2012.

Les raisons en sont complexes. Les ménages ont accumulé des dettes importantes au cours de la période de soudure en 2012, ce qui signifie que les familles pauvres devront vendre la grande partie de leur production immédiatement après sa récolte.

Selon Jane Lewis de la branche humanitaire de la Commission européenne (ECHO), cela signifie que les gens continueront de peiner pour acheter les denrées alimentaires à des prix élevés.

Monday, November 12, 2012

Semaine Espoir et Résilience à Dakar, Sénégal 

"Espoir et Résilience" au Sahel


Ismaël Lô sera le grand protagoniste de la rencontre!

 

Par OCHA Sahel, en collaboration avec Institut Francais de Dakar, Oxfam et l´UCAD

 

L´événement "Espoir et Résilience" braque les projecteurs sur l´importance de la résilience pour mettre fin au cycle de la faim au Sahel à travers l´art et la culture. Au rendez-vous, une exposition photos, la voix et les messages du chanteur musicien Ismaël Lô, des discussions à l´université et la projection d´un film documentaire, qui  essaieront d´ouvrir la voie vers le nouveau chemin de la résilience.



L´agenda de la semaine "Espoir et Résilience" à Dakar:

Mardi 13 Novembre 19h: Vernissage de l´exposition "Espoir et Résilience". Photographies prises par différents acteurs dans les neuf pays du Sahel. Institut Francais de Dakar. Jardins de l´Institut.

Mardi 13 Novembre 21h: Ismaël Lô chante pour le Sahel. Institut Francais de Dakar.
Théâtre de Verdure de l´Institut Francais.

Mercredi 14 Novembre 10h: Rencontre- Débat universitaire sur le Sahel à l´UCAD (Université de Dakar)

Jeudi 15 Novembre 19h: Projection du film de Marie Monique Robin Les Moissons du futur. Institut Francais de Dakar.


Pour plus d´infos sur le Sahel, suivez @DavidGressly

Pour plus d´infos sur la résilience, venez nombreux à l´événement Sahel!